1. Présentation rapide :

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• PROMO : 2016
• MASTER 1 : Secteur « Affaires publiques »  - parcours « Enjeux de la globalisation » (2014-15)
• MASTER 2 : « Affaires européennes : entreprises et institutions » (2015-2016)

• CV express (quelques éléments significatifs du parcours)
  • Poste 1 : Chargée de projet Diplôme des hautes études sur la transition et la gouvernance énergétique globale

Structure 1 : Centre International de Formation Européenne, Nice puis Berlin  (octobre 2016 - mars 2017)

• Poste 2 : Chargée de mission Europe

Structure 2 : Pôle de compétitivité Aquimer, Boulogne-sur-Mer (août 2017 - janvier 2019)

• Poste 3 : Chargée de mission énergie et numérique en VIE

Structure 3 : Confrontations Europe, Bruxelles (février 2019 - mai 2020)

• Poste 4 : Chargée de projets régionaux et européens

Structure 4 : Auvergne-Rhône-Alpes Energie Environnement, Villeurbanne (depuis juin 2020)

2. Une expérience significative

• Description du poste : « Chargée de mission énergie et numérique » dans le cadre d’un Volontariat International en Entreprise (VIE).

• Description de la structure : Fondé en 1992, Confrontations Europe est un think tank français spécialisé dans les affaires européennes. Son siège est basé à Paris, avec un bureau de représentation à Bruxelles.

Ses travaux se structurent autour de trois grandes thématiques :

• Enjeux transverses et stratégiques (contexte géopolitique, conjoncture macroéconomique, commerce international concurrence, migrations…)
• Enjeux sectoriels (finance, industrie, énergie, numérique, défense…)
• Rôle et attentes des acteurs (entreprise, organisations syndicales et professionnelles, travailleurs, territoires…)

La revue de Confrontations Europe est publiée à un rythme trimestriel et suit l’agenda politique européen. L’une des richesses de cette revue est, à mon sens, la diversité de ses contributeurs (élus, chercheurs, économistes, représentants d’entreprises, d’ONG, etc.)

Je vous invite d’ailleurs à consulter les derniers numéros qui sont en accès libre !

• Fonctions exercées :  J’étais chargée de l’animation des groupes de travail « énergie et climat » et « numérique » de Confrontations Europe, ce qui englobait différentes missions : travaux de recherche, rédaction d’articles, échanges avec les adhérents en lien avec les thématiques sectorielles « énergie » et « numérique », ainsi que toute l’organisation logistique des séminaires/conférences. Je réalisais aussi un travail de veille sur l’actualité européenne, avec un accent mis sur les élections européennes de mai 2019 et sur la constitution de la Commission von der Leyen.

S’il ne fallait retenir qu’une compétence que j’ai acquise grâce à cette expérience à Bruxelles (je préfère parler de « compétence » plutôt que de talent), ça serait celui de la capacité à écrire des articles d’analyse sur différentes thématiques, ainsi qu’à développer un esprit critique. J’ai eu l’opportunité d’être publiée dans plusieurs revues spécialisées, ce dont je ne me sentais pas capable auparavant.

3. Mon interview :

QUELLE EST L’EXPÉRIENCE QUE TU RETIENS ?

C’est une expérience assez difficile à décrire, plutôt un ressenti, dont je souhaiterais parler : le sentiment de liberté à l’idée de pouvoir aller (presque) partout au moment de faire ses vœux pour la fameuse 3A (année à l’étranger).  Il y a des partenariats dans le monde entier et le fait de pouvoir choisir entre une année académique complète (deux semestres dans une université partenaire), des stages à l’étranger ou bien encore une année « mixte » (ce que j’ai fait, un semestre à l’Université de Vienne puis un stage à l’OSCE) est un plus comparé à d’autres formations.

QU’EST-CE QUE SCIENCES-PO LYON T’A APPORTÉ ?

• Une capacité à toujours faire preuve de curiosité intellectuelle : la multitude de cours (histoire, économie, géopolitique, sociologie, philosophie politique, droit administratif, droit européen, langues, etc.) tout au long du parcours nécessite d’être curieux et de pouvoir assimiler rapidement des notions de base dans différents domaines.
• Des qualités rédactionnelles (savoir structurer sa pensée pour écrire une dissertation, argumenter, réaliser des notes de synthèse, etc.)
• La possibilité de faire des stages tout au long du cursus, ce qui est bénéfique, compte tenu du marché du travail actuel.

UN CONSEIL À DONNER ?

Il s’adresse spécifiquement aux futurs étudiants du Master affaires européennes* :

Trouver un travail à Bruxelles dans les affaires européennes, quand on est jeune diplômé, est compliqué car il y a énormément de concurrence. Il m’a fallu deux stages longs et une expérience en CDI de 1 an et demi pour décrocher un VIE à Bruxelles, après des centaines de candidatures. Quasiment tous les IEP proposent désormais un Master « affaires européennes », tout comme un grand nombre d’universités, sans parler du Collège d’Europe. Les candidats ont tous un bon profil et parlent plusieurs langues... Il devient donc très difficile de se démarquer, même avec plusieurs stages à son actif et des expériences associatives. Pour rendre la recherche d’emploi un peu plus facile, je vous conseille donc de tout faire pour vous démarquer, et acquérir des connaissances pointues dans un domaine ou des compétences que les autres candidats n’auront pas. Et de persévérer, bien sûr ! L’une des autres pistes, au moment de la recherche du stage de fin d’études, est de viser les structures qui seront en capacité de vous recruter directement en CDD ou en CDI, voire en VIE à la suite de ces six mois.

* J’insiste sur le fait qu’il s’agit d’un conseil basé sur mon expérience personnelle et des difficultés que j’ai rencontrées lors de ma recherche d’emploi. Celle-ci a peut-être été plus facile pour d’autres diplômé(e)s du Master.